Le syndrome d’Asperger, c’est quoi ?

Ayant des symptômes plutôt particuliers, le syndrome d’Asperger figure parmi les désordres du spectre autistique, connu également sous le sigle TSA. C’est en effet une sorte d’autisme sans insuffisance intellectuelle. Il se traduit par la difficulté à décoder les messages de son environnement. Faisons le point sur ce type d’autisme.

La définition du syndrome d’Asperger

D’origine génétique, le syndrome d’Asperger est une maladie encombrant du développement neurologique ou TED. Il est catégorisé parmi les autismes ou troubles du spectre autistique. Toutefois, le syndrome d’Asperger ne présente aucun retard de langage ou déficience intellectuelle. Physiquement, il se traduit par des difficultés au sens social, surtout en question d’interactions sociales et communication verbale et non verbale. Un Aspie ou une personne Asperger présente une sorte de cécité mentale pour tout ce qui est du code social.

Sous quels symptômes se manifeste le syndrome d’Asperger ?

Les symptômes communs d’un autiste Asperger se résument en 5 grands axes. Il y a d’abord l’embarras de communication, verbale et non verbale. Il ne comprend rien de l’ironie, de notions abstraites, des jeux de mots, des métaphores, du sens figuré et des expressions faciales. Les Aspies ont également l’embarras de socialisation. Ils n’aiment pas vraiment être en groupe, ne comprennent pas les conventions sociales et règles, ont du mal à comprendre les émotions et les besoins des autres et n’arrivent pas à reconnaître et gérer leurs propres émotions.

Les traitements du syndrome d’Asperger

Des traitements permettant de guérir le syndrome d’Asperger n’existent pas encore. Toutefois, des recherches commencent à se fructifier en donnant des résultats opérants avec l’utilisation du bumetanide et du diurétique. Ces traitements peuvent en effet diminuer la sévérité des problèmes autistiques chez trois quart des enfants atteints de cette maladie. Les entourages de l’enfant, notamment sa famille, sont également encouragés à comprendre les mécanismes de pensée de l’Aspie et ainsi adapter les comportements.