Zoom sur l’éco-anxiété
Également connue sous le nom de « solastalgie », l’éco-anxiété est un néologisme qui désigne l’ensemble des appréhensions des dégradations de l’environnement. Cette forme de souffrance mentale est de plus en plus ressentie chez les jeunes qui perçoivent les changements comme irréversibles. Envie d’en savoir plus ? On fait le point !
Qui sont les plus touchés ?
D’après plusieurs enquêtes d’opinion, 51 % des sondés ont affirmé que la dégradation environnementale est perçue comme une véritable source de stress et 29 % ressentaient de l’inquiétude. Plus de la moitié de ces interrogés sont des jeunes, ce qui nous amène à confirmer que c’est la catégorie d’âge la plus touchée par l’éco-anxiété.
Quels sont les symptômes ?
Même si cette forme d’anxiété n’est pas très problématique pour les professionnels de santé mentale, il est essentiel de savoir à quoi on a affaire. À cet effet, il est important de souligner que les manifestations peuvent varier d’un sujet à un autre. Toutefois, si vos pensées sont, la plupart du temps, liées à l’environnement, il est fort possible que vous souffriez de l’éco-anxiété. Le mal-être durant un moment d’appréhension de l’avenir de la planète peut également s’avérer être un signe. Les formes de stress, de dépression ainsi que de souffrance par rapport aux gestes non écoresponsables peuvent, par ailleurs, affirmer la présence du néologisme.
Comment l’atténuer ?
Comme tous les autres néologismes, l’éco-anxiété peut être atténuée par des gestes quotidiens simples, mais efficaces. Pour ce faire, si vous faites partie des éco-anxieux, voici quelques astuces pour vous aider à y remédier. D’abord, il faut, à tout prix, doser les informations perturbantes. Cela implique que même si ça vous tient à cœur, la meilleure solution est de moins s’alimenter d’informations sur les bouleversements climatiques. Vous pouvez également vous engager socialement afin d’avoir une conscience tranquille en effectuant des actions concrètes. Par rapport à cela, vous devez aussi apprendre à gérer les incertitudes, c’est-à-dire, accepter qu’il est impossible de contrôler l’avenir.